Tracts surréalistes


Pendant l’Occupation, quelques jeunes poètes surréalistes réunis autour de Noël Arnaud (André Breton étant alors en Amérique du Nord) continuèrent à écrire et à publier (clandestinement) leurs poèmes et leurs textes révolutionnaires dans des revues (Les Réverbères, La Main à plume, Informations surréalistes…) ou au moyen de « cartes à jouer », sortes de « tracts surréalistes ». 




Reproduction de deux "Cartes à jouer du Quatre Vingt et Un" originales (juillet 1943), avec au verso un poème de Marc Patin pour celle de gauche et un poème d'André Stil pour l'autre (collection privée).

  En cette période trouble où les relents pestilentiels du fascisme viennent à nouveau nous frôler les narines, c’est de cette invention d’André Stil et de Noël Arnaud que je souhaite retrouver l’esprit et la lettre, l’amour et la liberté, en un mot : la poésie.

C'était en 2002 — et c'est toujours autant d'actualité, encore en 2017 !

Déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette :
"Tract surréaliste" n° 0203, réalisé par SCZ (mai 2002)
à partir d’un slogan de Boris Rybak, au recto d’une des "cartes à jouer" 
éditées par les Centres d’actions surréalistes.

Après une série de 8 cartes reprenant des phrases de cette époque, je me suis essayé à des cartes fabriquées de toutes pièces, avec des phrases découpées dans des publicités : les "Nouveaux tracts surréalistes".






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire